Archives juillet 2015

    • Appel à communications : Médiation des mémoires en ligne
    • Publié le 18 juillet 2015 par Claire Scopsi dans
    • Appel à publication pour un numéro de  Les Cahiers du Numérique (http://lcn.revuesonline.com) Médiation des mémoires en ligne sous la direction de Claire Scopsi et Rémy Besson Intention de soumission : 25/09/2015 Ce numéro des Cahiers du Numérique propose de questionner, à l’heure du numérique, l’évolution des pratiques professionnelles et amateur de collecte et de valorisation des mémoires filmées qu’elles concernent l’histoire contemporaine, la sociologie, l’anthropologie, l’ethnomusicologie ou encore l’action culturelle et l’intermédialité (liste non exhaustive). Les contributions, transdisciplinaires,    éclaireront la manière dont le numérique conduit à reconsidérer les différentes étapes de cette mise en mémoire. Qu’est‐ce qui change quant la valorisation des entretiens est à la portée du plus grand nombre ? Qu’est‐ce qui évolue quand les récits mémoriels filmés sont intégrés à des plateformes plurimédia ? Quels usages sont fait de ces images par les individus, par les groupes de mémoires et par les institutions ? Est‐ce que cela transforme la façon dont les communautés mobilisent le support mémoriel qu’est l’acteur de l’histoire filmé ? Quels matériaux pour l’histoire ou la sociologie peuvent être ainsi produits ? Cela n’est pas uniquement à interroger d’un point de vue technologique, mais aussi en termes de pratiques et d’usages artistiques, culturels et sociaux desdites technologies. Il s’agira ainsi, de se demander ce qui fait rupture au tournant du XXIème siècle, ainsi que ce qui relève de l’ordre de la continuité.   AXES DE PROPOSITIONS POSSIBLES (LISTE NON EXHAUSTIVE) Pour exemple, les contributions proposées pourront porter sur :    ‐ Des dispositifs socio‐techniques de collecte ou de valorisation (archives ouvertes, scénographies muséales, pratiques d’amateurs). ‐ Des interprétations sémiopragmatiques et/ou génétiques de corpus d’entretiens filmés créés au format numérique ou numérisés. ‐ Des enjeux mémoriels qui se sont cristallisés autours d’usages artistiques, culturels ou sociaux des images animées partagées sur le web. ‐ Des pratiques et usages amateurs de ces images animées portant sur la mémoire. ‐ Des réflexions méthodologiques, épistémologiques ou historiographiques impliquant une prise en compte des effets de rupture et continuité impliquées par l’émergence de l’époque du numérique dans le domaine de la captation d’entretiens filmés avec des acteurs de l’histoire.   Texte complet de l’appel sur le site de la revue (suivez le lien) Comité de lecture du numéro Michael Bourgatte (Institut Catholique de Paris, Atelier du Numérique) / EA 7403, Evelyne Broudoux (Conservatoire National des Arts et Métiers, Dicen-IDF) Florence Descamps(Ecole Pratique des Hautes Etudes, Histara) Michèle Gellereau (Université de Lille3, Geriico) Véronique Ginouves (Maison méditerranéenne des Sciences de l’Homme) Louise Merzeau (Université Paris Ouest Nanterre La Défense, Dicen-IDF) Roger Odin (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, IRCAV) Viva Paci (Université du Québec à Montréal) Marcelo Vitali-Rosati (Université de Montréal) Calendrier Intention de soumission :                                              25/09/2015 Notification aux auteurs :                                              10/10/2015 Date limite de soumission :                                           20/12/2015 Date de notification d’acceptation aux auteurs :      1/02/2016 Date de la version finale :                                              15/03/2016 Remise éditeur :                                                              avril 2016 Parution du numéro spécial :                                       juin 2016 Recommandations aux auteurs Les intentions de soumission (6000 caractères, espaces compris, plan et références bibliographiques non compris) […]
    • Appel à communication : Écrilecture augmentée dans les communautés scientifiques
    • Publié le 9 juillet 2015 par Gérald Kembellec dans
    • Humanités numériques et construction des savoirs (extension de la date de soumission de résumé) Le web et les technologies associées au lien hypertexte sont à l’origine d’environnements de lecture enrichie dont nous avons commencé à établir une photographie sous plusieurs angles : celui de l’innovation logicielle et ceux des usages actuels et à venir. Cette lecture enrichie qui repose sur des actes scripturaux nous a incités à reprendre le concept d’écrilecture théorisé par Pedro Barbosa dans sa thèse de 1992 et né de la rencontre des pratiques littéraires créatrices avec l’ordinateur. Alain Vuillemin l’avait repris pour caractériser ce nouveau comportement du lecteur entraîné dans des manipulations créatrices face à l’écran. Nous situons l’écrilecture dans l’évolution des pratiques historiques de construction de l’érudition et pensons à la « lettrure » observée dès le moyen âge qui, comme le rappelle Emmanuel Souchier, désignait une seule et même activité. Réservées à une élite de « lettrés », la lecture et l’écriture étaient pensées comme un seul processus, constitué par des actions liées et complémentaires dans lesquelles l’activité de lecture, hautement structurante, permettait au récepteur de la connaissance construite de devenir acteur par l’enrichissement des idées transmises. Ce procédé intervenait par capitalisation intellectuelle et agrégation avec sa réflexion dans une transformation scripturale et pouvait être matérialisé sur le support physique au moyen de marginalia, notes de bas de page et autres annotations. Aujourd’hui, les processus d’écrilecture sont soutenus par de multiples fonctionnalités logicielles et rendus autonomes par raisonnement computationnel sur la sémantique. Les pratiques liées aux usages de lecture « savante » se sont perpétuées au cours des siècles et les annotations sont elles-mêmes devenues objets d’études, comme plus-values des textes originaux ou documents à part entière. Les enrichissements peuvent être observés sous un angle épistémologique par la construction de l’autorité, ou sous des éclairages philologiques, paléographiques sur les documents originaux ou encore prosopographiques en éditorialisant les biographies et bibliographies d’auteurs enrichies de notices d’autorité. Si nous observons, par exemple les collections léguées à des musées et bibliothèques, les notes manuscrites ajoutées par leurs propriétaires aident à la réception située des œuvres, à comprendre leurs inspirations et l’interprétation spécifique qu’ils avaient des ouvrages étudiés. Le commentaire, la critique implicite ou explicite des écrits sont en effet de précieux atouts pour juger, en complément de l’œuvre, de la compréhension d’un auteur sur des écrits antérieurs et de sa réception sur le sujet traité, tout du moins la manière de le traiter. La posture épistémologique émerge donc parfois de manière implicite par l’analyse des corpus d’annotation, mais parfois aussi de manière très explicite par la critique annotée dans les ouvrages étudiés. D’une manière générale, l’écrilecteur est un sélectionneur, un acteur qui de par ses pratiques est directement associé à la transformation du texte lu et plus généralement des documents – sous la forme d’annotations et de commentaires. En effet, la typologie documentaire fait ressortir la pluralité de matérialités d’objets observés et des grilles de lecture associées. Si un certain nombre d’outils d’écrilecture ont été élaborés ces […]
    • fabmem 26 mai 2015 : les vidéos des interventions
    • Publié le 5 juillet 2015 par Claire Scopsi dans
    • Logo du projet Passerelle de Mémoires
      Les vidéos des interventions du séminaire fabmem consacré à L’articulation entre récit et document oral : les récits de mémoire filmés sont-ils des documents ou des fictions ? sont en ligne  sur le site du projet Passerelle de Mémoires : http://passerelle.hypotheses.org/39